Craig Breen déçoit. L’Irlandais, qui est parti le dernier, perd quand même du temps sur Elfyn Evans et Ott Tänak alors qu’il bénéficiait d’une route plus propre. Il finit avec de 2″3 retard sur Tänak. « J’ai eu une touchette en entame de spéciale. L’équilibre aéro en a été perturbé avec un dégât sur le passage de roue avant gauche. »

Ott Tänak reprend 6 dixièmes sur Elfyn Evans dans cette ES. L’Estonien revient à 9″1 du leader gallois. « Le grip est plus élevé et la voiture plus facile à emmener. Nous maintenons la pression sur Elfyn. »

Elfyn Evans termine avec le meilleur temps provisoire pour 3″3, malgré une courbe à vive allure négociée hors-trajectoire. « Il y avait quelques pierres sur la route, cela m’a un peu surpris. »

Esapekka Lappi s’immisce entre Thierry Neuville et Sébastien Ogier ! Le Finlandais, qui effectue son premier rallye WRC avec une Rally1 cette année, a le sourire : « C’était une spéciale de rêve ! Je n’ai commis aucune faute. Je ne peux pas aller plus vite que cela. »

Thierry Neuville termine avec une toute petite marge de 0″2 sur Sébastien Ogier.

Sébastien Ogier réalise un joli chrono avec 15″ de marge sur Gus Greensmith. « C’était une spéciale agréable. Nous avons procédé à quelques changements sur la voiture qui me donnent satisfaction… Mais je ne vais pas vous dire quoi exactement ! »

Gus Greensmith construit lentement mais sûrement son avance sur son équipier Adrien Fourmaux. Il lui prend 4″ sur cette ES.

Fourmaux : « Il y a davantage d’adhérence que ce matin. Dans les portions où la route est large, je prends du plaisir. »

Si vous avez raté la boucle matinale, voici le résumé :

Le départ matinal de la deuxième étape du Rallye de Finlande 2021 a amplement convenu à Elfyn Evans (Toyota). Le Gallois a enchaîné les temps scratch (4) pour prendre la tête des opérations au terme de la première boucle ce samedi 2 octobre au milieu de la forêt scandinave.

La Yaris WRC a sans cesse grignoté son retard sur le leader hier soir, Craig Breen (Hyundai). Très prudent dans ses déclarations aux points stops des spéciales, Elfyn Evans laisse pourtant ses rivaux sans réponse.

“Elfyn found something I don’t have. Bravo to him for the moment, there is nothing to do”, a reconnu Craig Breen. Ott Tänak (Hyundai) cravache lui aussi mais le champion du monde 2019 flirte à présent avec la barre symbolique des 10’’ de débours. Les hommes d’Andrea Adamo vont devoir trouver une solution afin de rattraper le leader.

Behind this leading trio, Esapekka Lappi (Toyota) plays the spoilsport. On his private Yaris, the Finn returned to the foot of the podium thanks to the exit of his compatriot Kalle Rovanperä in SS10. His Toyota Yaris WRC hit a pile of gravel and the front of the car was too damaged to continue. Too bad because the crowd's favorite was seen as a contender for victory before kick-off.

The Toyota clan also lost Takamoto Katsuta. The Japanese did too much to keep the pace set by the chase group and ended his race in a spin and damaged mechanics following an impact against the shoulder.

Ces deux disparitions du classement ont permis à Thierry Neuville (Hyundai) et Sébastien Ogier (Toyota) de glaner gratuitement deux positions. Habituels adversaires, ils vont se chamailler en solitaire pour la cinquième place, car les Ford Fiesta de Gus Greensmith (7e) et Adrien Fourmaux (8e) sont reléguées à au moins 2 minutes.

As for WRC2, there was no shortage of incidents. Oliver Solberg (Hyundai) didn't even finish a stage today and ended up on the roof, fortunately without serious damage. Nikolay Gryazin (Volkswagen) suffered two punctures in two successive stages. Only Teemu Suninen (Volkswagen) and Mads Ostberg (Citroën) kept a constant pace, to the Finn's advantage.

General classification :

Comme ce matin, Adrien Fourmaux puis Gus Greensmith (M-Sport Ford) ouvrent le bal.